Les témoignages Picodon AOP
Pour participer à la commission organoleptique, j’ai bénéficié d’une formation à la dégustation qui m’aide aujourd’hui à avoir une approche plus objective de la qualité de mon fromage. Et puis, lors des commissions, j’ai l’occasion de goûter les picodons de mes collègues, toujours sous le filtre de la grille de dégustation et cela me permet de me « ré-étalonner » quant à la qualité de mes propres fromages.
Karine M.
Préaux
Le Picodon a toujours été pour moi un symbole de notre coin de campagne et je tenais à conserver ce savoir-faire. Mais étant débutante dans le métier de fromagère, j’étais soucieuse quant à la qualité et la traçabilité de mes fromages. Je me suis alors tournée vers le Syndicat qui m’a donné de nombreux conseils et m’a suivie jusqu’à ce que je puisse avoir mon habilitation.
Émilie F.
Saint-Jeure-d’Andaure
Nous sommes producteurs fermiers de picodons AOP depuis plus de 30 ans. Adhérer à l’AOP Picodon, c’est adhérer à un cahier des charges qui protège et valorise des pratiques d’élevage et de transformation traditionnelles ; cela contribue fortement à la reconnaissance du Picodon auprès des consommateurs et des professionnels crémiers fromagers. Nous sommes fiers de produire un fromage qui est la pure expression de notre savoir-faire et de la richesse de notre terroir.
Andrée et Gilles R.
Boffres
Aujourd'hui, le PICODON est défini, protégé par une AOP, le plus élevé des signes de reconnaissance de la France et de L'EUROPE. C'est un atout et une chance pour toute une filière, pour les consommateurs ainsi que pour l'économie et le tourisme de toute une région. Le PICODON est là, bien présent. Il faut le faire vivre, le faire mieux connaître, et bien le faire pour toujours satisfaire les amateurs, dans la convivialité. Il a le pouvoir, un peu mystérieux, de rendre les gens plus heureux !
Marc R.
Dieulefit
Le Picodon m’a permis de dégager un revenu presque du jour au lendemain. Lors de mon installation en transformation fromagère sur une exploitation produisant du lait à Picodon depuis 30 ans, il apparaissait comme une évidence de continuer en AOP. Mais cela s’est aussi très vite avéré être une nécessité, car mon projet étant la transformation de la totalité de la production laitière du jour au lendemain, il me fallait un débouché sûr pour commercialiser une grosse quantité de fromage. Pour cela seuls les affineurs le pouvaient, cependant à la condition d’être en AOP Picodon. De ce fait, j’ai pu apporter une garantie financière suffisante aux banques et lancer mon projet.
Hugo S.
Aubres
Mas grand-maire fasiàn le picaudon si bon. Enfants, nous le mangions à la sortie de la chasèira, le Picodon, c’est toute mon enfance, tout mon pays ! Éleveur de chèvres à mon tour, comment pourrais-je, aujourd’hui, ne pas en faire ?
Aurélien M.
Préaux